Anya Gleizer
La pratique d'Anya Gleizer, menée à l'interface entre l'art et la biologie, explore la relation entre la culture humaine et le monde naturel. Cependant, en son cœur, la frontière qui permet à ce binaire de persister, s'estompe et commence à glisser. Gleizer explore les thèmes de la nature sauvage intérieure et extérieure par le biais de performances et d'installations. Son art implique la participation de plusieurs interprètes et membres du public, ce qui exige une implication totale dans l'œuvre.
Née en Russie et élevée à New York, Gleizer a beaucoup voyagé pour ses recherches, de l'Alaska au Japon, en passant par le cœur de la Sibérie. Elle a travaillé avec des communautés indigènes à travers la Russie, a fait le tour du lac Baïkal en kayak, a travaillé avec des loups et des orignaux sur le lac Supérieur et a surveillé les oiseaux de rivage arctiques à Chukotka. Face à la diminution des zones sauvages et à la disparition des bassins versants, à l'effondrement des écosystèmes ou dans notre propre esprit humain, Gleizer travaille à un recadrage radical de notre relation avec le monde naturel avec son art comme boussole. Ses performances recherchent les traces de la nature sauvage dans l'actualisation des mythologies anciennes, dans la tradition vivante des peuples indigènes et aussi dans l'éthique des BurgerKings en bord de route, les pièges et les lambeaux des villes - centres de nos civilisations chaotiques.
Anya Gleizerʼs practice, led at an interface between art and biology, explores the relationship between human culture and the natural world. However, at its heart, the boundary that allows this binary to persist, blurs and starts to slip. Gleizer explores themes of interior and exterior wilderness through performance and installation. Her art involves the participation of multiple performers and audience-members, calling for a full involvement with the work.
Born in Russia, and brought up in New York City, Gleizer has travelled extensively for her research, from Alaska, to Japan, to the heart of Siberia. She has worked with indigenous communities across Russia, circumnavigated Lake Baikal by kayak, worked with wolves and moose on Lake Superior, and monitored arctic shorebirds in Chukotka. Faced with the dwindling of wilderness and wildness in watersheds, collapsing ecosystems or in our own human minds, Gleizer works towards a radical reframing of our relationship to the natural world with her art as her compass. Her performances search for traces of wilderness in the actualization of ancient mythologies, in the lived tradition of indigenous peoples and also in the ethos of roadside BurgerKings, the trappings and tatters of the cities - centers of our chaotic civilizations.
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